La PC Engine est une console de salon sortie en 1987 au Japon. Un peu plus tard, en 1988, elle est importée officiellement en France par la société Sodipeng. Pour cela, Sodipeng avait du procéder à quelques modifications pour convertir la machine aux normes françaises.
Sous le capot
D’un point de vue technique, la console est équipée d’un CPU cadencé à 7.6 Mhz. Celui-ci est soutenu par 8ko de RAM. La partie graphique est quant à elle équipée de deux GPU 16 bits ! En effet, cette machine est considérée par beaucoup comme une 8/16 bits. Elle gère ainsi 64 sprites et 256 couleurs affichables simultanément parmi une palette de 512 couleurs. Une particularité de la machine provient du fait que les sprites possèdent leur propre palette de couleur, ce qui donnait des jeux vraiment très colorés. La partie sonore possède elle une plage de 6 voies stéréo. Les jeux étaient disponibles au format HuCard (format carte de crédit). La machine sera déclinée en plusieurs versions et se verra pourvue un peu plus tard d’un lecteur CD-Rom, le premier de l’histoire du jeu vidéo.
Contenu de la boite
On trouve la machine, ses câbles, ses livrets et son pad dans une boite en polystyrène. La boîte se fermait avec un couvercle cartonné assez fin. Celle que je possède est une version japonaise. Elle se branche sur la télé via une prise d’antenne et un module RF. Il faut donc que la télé soit compatible NTSC JP.
Touti rikiki…
On peut voir ici la taille de la console. Selon moi, NEC avait plusieurs années d’avance lorsqu’il a conçu cette machine. Tout était si miniaturisé. Vous pouvez comparer la taille de la console et celle de la manette. La console n’était pourvue que d’une prise manette. il fallait acheter un quintupleur, par exemple, pour pouvoir jouer à plusieurs. Je suppose que cela avait été fait pour réduire les coûts de production.