Toutes ces armes, armures et boucliers se récupèrent par l’intermédiaire de coffres. Ces derniers apparaîtront lors de votre progression au moment où vous passerez à un endroit précis de l’écran : par exemple, vous pouvez avancer sans qu’aucun coffre n’apparaisse alors qu’au même endroit, si vous sautez, un coffre va sortir du sol. Les objets que contiennent ces coffres sont aléatoires et peuvent même parfois se transformer en piège : un magicien vous lance un sort et vous transforme pendant quelques secondes en une créature inoffensive, très pratique quand il y a plein d’ennemis à l’écran. Vous serez changé en bébé si Arthur est en caleçon, en phoque avec l’armure d’acier, en abeille avec l’armure de bronze et en servante avec l’armure d’or.
Une bonne durée de vie
Le jeu se compose de 7 zones dans lesquelles il faudra progresser et tuer le boss de chaque fin de niveau afin de récupérer une clé qui ouvre la porte vers le tableau suivant (vous pourrez même réaliser le fameux « Nice Catch » en maintenant la direction vers le haut en récupérant la clé). Chaque niveau possède un check point en son milieu et franchement, on en a bien besoin vu la difficulté du soft. La maniabilité est très old school, les sauts du personnage sont toujours aussi raides mais un nouveau mouvement vient révolutionner le jeu : le double saut.
En effet, il vous est désormais possible de sauter deux fois consécutives, ce qui rend plus facile l’accès à certains endroits, ou vous permet même d’éviter les ennemis (tout le jeu a bien évidemment été conçu autour de cette nouveauté). Le jeu est très fluide aussi (pour la petite histoire, la version française a été revue par Capcom afin d’enlever les ralentissements dont souffrait la version japonaise). Pour le finir, il faudra faire deux boucles, et pendant la deuxième boucle récupérer une certaine arme (le bracelet de la princesse) qui permettra de débloquer le véritable boss de fin. Ce système était déjà présent dans la version précédente.
Un jeu mythique
C’est donc un plaisir de parcourir ce jeu : les effets spéciaux de la Super Nintendo, la beauté et la diversité des niveaux et les musiques enivrantes font de ce soft une référence en la matière. Encore aujourd’hui, dans le genre, rien ne lui arrive à la cheville. On y joue, on aime, on y revient et on aime toujours autant. Super Ghouls’n Ghosts fait partie de mes 15 jeux préférés toutes consoles confondues et je pense qu’il le restera encore longtemps.